Écologie : « Nous avons perdu le combat »

Nous sommes en train de vivre la sixième extinction de l’humanité.
D’après les spécialistes, l’espèce humaine devrait s’éteindre ce siècle et quand on voit ce qui se passe en ce moment en Australie, il y a quelques mois en Amazonie et un peu partout dans le monde, on commence doucement à y croire… Mais ce coup-ci, ce ne sera pas dû à une météorite ou un hiver polaire intense mais la faute à l’humain lui-même, responsable de sa propre extinction qui a délibérément coupé la branche sur laquelle il était assis. Pollution des océans, épuisement des ressources naturelles, effet de serre… Le réchauffement climatique provoquera à terme une diminution de l’oxygène à cause de l’extinction du plancton et des forêts tropicales avec une libération de sulfure d’hydrogène mortel pour la majorité des organismes. la Terre entière deviendra inhabitable pour les humains sans qu’ils aient la possibilité de s’en échapper. On peut comparer ça à un apocalypse suite à une catastrophe planétaire majeure qui décimera tous ceux qui respirent sur terre, bref tout le monde.
Mais là, ce n’est pas une fiction, c’est la triste réalité.  Et d’ailleurs, ça m’a toujours marqué, le fait que tout le monde nous prévienne et qu’on le voit dans tous les films mais qu’on continue consciemment à foncer dans le mur. Les films catastrophes comme Le jour d’après ou 2012 sont des films d’anticipation qui nous mettent en garde contre le réchauffement climatique, mais on s’en fout royalement. Un peu comme les films du genre Matrix ou Terminator qui nous préviennent que les robots vont prendre le pouvoir sur les humains un jour, mais on continue tranquillement à développer les intelligences artificielles comme si on ne savait pas qu’ils finiront par nous supplanter dès que nous seront devenus obsolètes.

« Regardez le monde avec les yeux ouverts » a dit Yann Arthus Bertrand avant d’annoncer que « Nous avons définitivement perdu le combat« .  Dans son premier film intitulé « Home » consacré à l’environnement planétaire, l’humain consommait 90 millions de barils de pétrol par jour et 10 ans plus tard alors qu’on a largement prévenu qu’on allait tous crever si on continue à forer le sol de la terre et flinguer les océans avec le plastique, on est à 110 millions de barils par jour, donc ça même empiré !
Oui le combat est perdu, c’est dead. On a flingué la planète à trop vouloir consommer.
Quand j’étais au collège, il y a une trentaine d’années, on était 3 milliard d’êtres humains sur terre et là on est déjà à 7,7 milliards, donc on sera à 10 milliard dans 20 ans et chacun veut sa bagnole et son Iphone ce qui fait qu’on est obligé de creuser encore plus dans les resources naturelles de la terre pour trouver du pétrole et des matières premières. On sait que ça peut pas tenir sur le long terme mais on s’en fout puisque nous, on ne verra pas la fin de notre ère. Ce sera pour nos petits enfants en principe.

Aujourd’hui (en janvier 2020), 40% des koalas sont éteints en Australie avec plus d’un milliard d’animaux morts à cause des incendies et surtout dû au fameux réchauffement climatique.
J’ai lu une théorie sur ça d’ailleurs qui m’a fait réfléchir.  Quand on est malade, notre corps augmente sa température (la fièvre) pour nous prévenir qu’on a choppé un virus ou une sale bactérie et qu’il déclenchait la contre attaque avec les anti-corps. Et si la planète se réchauffait car un virus l’attaquait ? Et si comme le disait l’Agent Smith, l’humain était le virus qui rend la terre malade et agonisante ?   La terre se réchaufferait-elle d’elle même pour se défendre de la connerie des hommes qui exploitent ses richesses ?
Comme dans le livre de HG Wells ou le film de Steven Spielberg, « la guerre des mondes« , la terre s’est défendue toute seule contre l’invasion des martiens alors que l’humain avait capitulé et était impuissant devant l’attaque des ennemis. En libérant des toxines et en rendant l’atmosphère inhabitable, la planète a vaincu seule les martiens.  Là on était dans une fiction mais dans la vraie vie, les envahisseurs, ce sont nous.
L’extra-terrestre Klaatu disait dans le film « Le jour où la terre s’arrêta » qu’il faut détruire l’humanité pour sauver la terre mais on n’est peut-être pas obligé d’en arriver à de telles extrémités car l’humain y arrive très bien tout seul ! Le monde creuse sa propre tombe.

Personnellement, je sais qu’il est trop tard et je ne pense pas qu’on pourra éviter le désastre annoncé, sans être vraiment pessimiste d’ailleurs. C’est pas parce que je consomme moins d’eau, que je fais mes trajets à vélo et que je trie mes déchets que ça va sauver la planète. Seuls les gouvernements pourraient faire bouger positivement les choses à grande échelle. Il suffit de dire stop aux énergies fossiles, au plastique à usage unique ou d’autres choses dans ce style là et d’accepter intelligemment de régresser pour une fois. Une simple loi internationale peut nous faire gagner du temps sur l’inéluctabilité de notre sort. Quand une loi sur l’interdiction du tabac est sortie, tout le monde l’a accepté et maintenant on n’intoxique plus personne dans les trains et lieux publiques donc il suffit que les chefs d’états se mettent d’accord pour accepter d’arrêter conjointement de flinguer la planète. Sauf que malheureusement, les lobbys industriels sont plus puissants et aucun accord n’est jamais trouvé suite aux différents grenelles de l’environnement. Sans compter que ceux qui gouvernent l’Australie, l’Amérique ou encore le Brésil sont climatosceptiques et prennent tout ça pour une vulgaire théorie du complot donc c’est pas demain que ça va bouger.

Avec un peu de chance, la planète Mars sera habitable d’ici une trentaine d’années et les terriens pourront s’y installer quand notre bonne vieille planète ne sera plus bleue. A moins que Mars nous prenne aussi pour un virus…