Entretien avec Thomas Noyer

Après Joris Bretagnolles et Anatole Rahain, c’est au tour de Thomas Noyer, un autre grand frère de la famille du flat français, de répondre à mes questions. Le flatlander albigeois est un habitué des podiums sur les contests français et internationaux avec un riding caractérisé par la consistance et la polyvalence.   Humble, sobre et plus silencieux et positif que la majorité des riders, Thomas se démarque principalement grâce à son style propre et efficace sur ce petit bout de métal qu’il affectionne depuis plus de 20 ans maintenant.  À 37 ans, il ne fait pas encore partie des anciens et il a dépassé le stade de la relève depuis bien longtemps mais il était grand temps d’en savoir un peu plus sur ce rider d’exception :

Pour les petits nouveaux, tu pourrais te présenter brièvement ?
Thomas Noyer, 37 ans, éducateur spécialisé dans la vraie vie. J’habite à Albi dans le département du Tarn et je roule en flat depuis 1999.

La question traditionnelle : comment as-tu connu le BMX et spécifiquement le flatland et pourquoi as-tu accroché à cette discipline ?
J’ai commencé le bmx en 1997 après avoir vu un mec faire des bunny hops par-dessus des fossés, des trottoirs. J’ai flashé direct et j’ai demandé un bmx à mes parents à Noël suivant. J’ai commencé par un peu de park et de street que j’ai pratiqué un an. Mais pas mal de casse au niveau matos et pas mal de blessures m’ont poussé à essayé le flat car je ne voulais surtout pas arrêter le Bmx étant donné que j’adorais déjà tout ce que ce petit vélo pouvait symboliser : liberté, amitiés, recherche de spots ou de figures à apprendre… Je me suis donc dit, « essayes une branche du Bmx plus soft !». Noël suivant (merci Noël quand on est ado !), j’ai commandé mon premier cadre de Flat : un Sunn Palomino et j’ai aussi rencontré Laurent Loustalot un rider expérimenté de Toulouse dont tu dois te souvenir Manu, avec lequel j’ai multiplié les sessions. C’est cette rencontre et la découverte du « lifestyle » autour du Flat et que Laurent Loustalot portait sur lui, qui m’a conforté dans ce choix de me tourner vers le flat. Encouragé par Laurent, j’ai fait mon premier contest (qui était FFC à l’époque) en 1999 à Vitry sur Seine si mes souvenirs sont bons (dédicace à Jean Charles Barreca, Mustapha Meghaizerou, Fabrice Falandry et les autres !) et depuis, je n’ai jamais arrêté.

Alors cette baraque, les travaux sont terminés ?
Je vois que tu es bien renseigné ! Oui, ca y est les travaux sont pour l’essentiel terminés ! Plus qu’un peu de déco à faire et on pourra passer au deuxième chantier : le spot à la maison !

Comment s’est passé le confinement pour toi ? Tu as pu rider un peu quand même ?
Le confinement a tout décalé de 3 mois. Le dernier poste de la maison (cuisine) devait être fait le 16 mars, jour ou le confinement à commencé… Alors on a profité pour faire ce qui était dans nos cordes pendant ce temps (finitions, jardin…) en même temps que j’étais en télé travail à temps plein. Du coup côté riding ce fut une grosse parenthèse (dernière session le 15 mars, reprise le 22 juin) la première aussi longue sans motif de blessure… D’une part parce que mon spot habituel est en plein centre ville ; je ne me voyais donc pas aller faire du bike dehors pendant que tout le monde jouait le jeu de rester à la maison. D’autre part parce que mon second spot est dans une enceinte municipale qui n’a rouvert que le 22 juin… Donc très content de pouvoir enfin être dégagé de la priorité de la maison mais aussi de retrouver la liberté d’aller rouler quand et là où je veux !

L’impression qu’on avait dans le nord de la France concernant les riders de Toulouse, style Nico Cambon ou les gars de chez Twenty, c’était avant tout cette bonne humeur et ce positivisme, qu’on ne retrouve pas ailleurs. Tu as une explication à cela ?
C’est vrai que le « sud » véhicule cette image là, sans doute que le soleil aide un peu car je n’ai pas d’explication rationnelle… Avec mon regard, j’ai toujours vu des riders (de Laurent, en passant par Nico puis par tous les gars du Team Twenty et il y en a eu !) prendre beaucoup de plaisir dés lors qu’il était question de bmx. Cette grande famille que fut Twenty portait des valeurs de convivialité, de partage, de fun et ça se voyait autant sur les visages que dans le riding… Je crois donc que cette notion de bonne humeur est bien plus liée au Bmx et au fait qu’il nous rassemble et nous fasse vivre des émotions fortes qu’au secteur géographique ! Heureusement d’ailleurs!

Comment est la scène BMX et Flat du coté d’Albi/Toulouse de nos jours ? 
Albi a vu passer pas mal de riders : Fred Page et Matthieu Bonnecuelle y sont restés quelques années à des époques différentes, Arnaud Gravey ponctuellement, Mike Bureaux, Quentin Pelorson, Romain Dodelier et Babar certains étés… Aujourd’hui je suis à nouveau seul à rouler sur Albi. Mais l’association Roots Bmx que gère, anime et fait vivre Nico Cambon, draine un nombre incroyable de riders pour une ville moyenne comme Albi. Nico est une vraie force de proposition et d’action autour du Bmx au sein de la ville. Avec l’asso et grâce à son diplôme, il lui arrive d’encadrer une centaine de gamins par semaine et souvent les mêmes, qui ont leur propres matos et roulent ensemble en dehors des cours dispensés par Nico! Puis il nous arrive de rouler ensemble sur des petites « tournées », des démos ou des initiations, donc pas de soucis pour le dynamisme global de la scène albigeoise !
Toulouse, du fait d’une scène plus étoffée portée, entre autres, par Maxime Cassagne, est devenue une place importante pour le Flat en France. Beaucoup de riders s’y sont installés un an, deux ans voir plus (Moya, Mario Correas, Kevin Jacob, Babar, Matthieu B, Renaud Laspeyres récemment…). D’autres, parmi les meilleurs du monde (Dub, Taku, Moya, Ben Hudson, Dez,, Sakis Doumas, Dustyn Alt, Alex J, le crew de « too small bikes » …) y sont venus rouler ponctuellement. Aujourd’hui, c’est sans doute la fréquence et le succès des Jams qui s’y déroulent (nous étions quasiment une trentaine le we du 27 et 28 juin pour la Toulouse Jam) qui font que Toulouse se développe au niveau du Flat. Donc merci à Max et tous les riders Toulousains pour l’énergie et les initiatives !

Tu as toujours été (et tu es toujours) l’un des riders les plus consistants de France avec un run très solide mais pourtant tu passais presque inaperçu par manque d’originalité jusqu’à ce que tu apportes une importante touche de création dans ton ride qui a tout changé et surtout a permis à montrer ton vrai potentiel. Comment as-tu compris que pour se démarquer, il fallait aussi miser sur l’originalité ?
Premièrement, tu me flattes en me disant que mon riding était consistant, d’autant plus au moment où j’ai enlevé les freins il y a une grosse dizaine d’années …
Toutes ces notions de consistance, d’originalité, de variété… sont venues bien tardivement dans mon riding. De même que la préparation de runs. J’ai beaucoup roulé seul en m’appuyant sur les quelques VHS qu’on trouvait en ce temps là alors j’étais loin de concevoir le « run » comme on peut le concevoir maintenant ! Jusqu’en 2013, je dirais que mon riding était naïf : pour moi il était normal de tomber, de rater un trick, je n’avais aucune idée des notions de « critères » que venaient décliner, apprécier et évaluer un run et qui se sont affirmés au fil des années. Je roulais pour rouler et montrer là où j’en étais. Bien sur j’avais la vague idée de ce qu’était un « bon » run ou un run « réussi », mais je rattachais plus cela au niveau des figures réalisées qu’à toute la déclinaison de critères qui aujourd’hui permettent de l’analyser et de le noter. Mon riding était plutôt instinctif alors qu’aujourd’hui un run se pense, se construit, se répète, se transpose….
En 2013, tout en étant encore dans ce riding « naïf », j’ai eu l’envie de creuser certaines idées de tricks en partant d’une base différente, le frontyard (ou barhop). On voyait peu ce trick en vidéo ou chez d’autres riders à cette époque. Je l’ai donc travaillé avec l’idée de le faire pour moi et non pour être plus original qu’untel ou untel. Cela m’a ouvert la voie à pas mal de tricks nouveaux : turbine bar hop whiplash, puis double puis multiple, des pivots sur chacun des pieds en sortant de g-turn frontyard… que j’ai pu partagé au fil des mois en vidéo.
Mais ce n’est qu’après coup, par le retour des riders et leurs commentaires, que j’ai réalisé qu’il y avait une dimension d’originalité dans ce « nouveau » riding. J’ai donc tenté de rendre ces tricks consistants : à chaque session il m’était primordial de rentrer ses tricks là, plusieurs fois, en début ou en fin de combos, une fois ou deux dans le même combo ou avec des variantes… L’idée étant de pouvoir les intégrer en partie dans ma routine et ainsi donner une plus value à mes runs. Mais… sans succès haha !

Photos : © Djou Nien

Difficile d’être créatif après 40 ans d’évolution où on a quasiment tout inventé et surtout qu’on a enlevé les freins mais certains (comme Matthieu Bonnecuelle ou Alex Jumelin) y parviennent quand même. Tu penses qu’on peut aller encore plus loin ou il faudra trouver d’autres solutions pour que le flat reste artistique ?
Partant du principe que ce qui se revendique « artistique » doit générer en soi des émotions, le Bmx Flat est intrinsèquement artistique et les possibilités sont infinies! Tout dans le Flat peut selon moi susciter de l’émotion : chez celui qui ride (une attitude sur le bike, du stress, une intention de tricks, une réaction post-run..) comme chez celui qui regarde (recevoir l’énergie/la concentration dégagée par le rider, le mouvement, la vitesse, l’amplitude, l’originalité, le risque…) : qui n’a pas fait « Whoa » en regardant les 10 stemlashs de Martti ou les bangers hebdomadaires de Kio Hayakawa, qui n’a pas été touché par le riding de Matthieu B. dans sa vidéo Glow entre postures et tricks inédits qui ont permis de créer d’autres types de mouvements ? Qui n’a pas été scotché par le côté performance du run ultra tech de 3 min de Moto en finale de Ground Tactics ? Qui n’a pas eu la chair de poule en découvrant la part d’Ucchie associée à la musique des Chemical Brother – « Hanna » il y quelques années? Car le côté artistique du Flat tient pour moi à la notion de mouvement : s’émouvoir c’est être mis ou pris dans un mouvement physique et/ou émotionnel et cela touche finalement aussi bien le rider que le spectateur ! Le Flat restera donc artistique tant qu’il « mettra en mouvement » ceux qui le pratiquent : par leur plaisir, leur motivation, leur envie de dépasser certaines limites et surtout par le fait que tout cela soit au final partagé (vidéo, live…).

Mis à part de belles victoires bien méritée et une reconnaissance internationale, que t’as apporté le BMX ?
Je vois le bmx comme un passeport ! Un passeport pour des rencontres avec des personnes et des riders du monde entier. Un passeport pour voyager et découvrir des villes et des pays que je n’aurais jamais découvert sans ça mais aussi un passeport vers soi, vers la connaissance des ses propres limites et/ou motivations…

As-tu toi aussi cédé à la tendance du flat-street ou tu résiste encore ?
Je résiste encore !

Aujourd’hui, si on ne devait regarder que la réussite, la performance et la difficulté, tu devrais théoriquement monter sur tous les podiums. Tu penses que l’attitude et l’image servent aussi à remporter les compétitions ?
Par rapport à la question de la réussite, de la perf, des podiums… La réussite a été pendant quelques années (2014 à 2018) la coordonnée principale orientant mon riding étant donné que j’avais désormais la petite prétention d’avoir des choses différentes à montrer. Je ne cherchais pas tant le résultat, la place ou la performance. Ce que je visais était la réussite : la réussite de ma session (mettre tous les « nouveaux tricks », plusieurs fois et/ou souvent, en début comme en fin de session, deux, trois, cinq fois d’affilée…), la réussite de mon run : c’est-à-dire avoir le sentiment d’avoir bien roulé, d’avoir mis les tricks pour lesquels je m’étais entraîné dur. Pas pour les juges, pas pour le public, juste pour moi. C’était ça qui comptait le plus, ce sentiment de « travail accompli ». Mais la poursuite de cet objectif de « réussite », avant tout personnel (car l’idée n’était pas d’être meilleur que tel ou tel rider) a généré aussi beaucoup de frustration tant je n’ai pas eu souvent ce sentiment d’avoir « réussi mon run »!
Après, avec la structuration de la notation des runs, j’ai la naïveté (encore !) de croire que l’image rentre de moins en moins en compte puisque des critères « objectifs » viennent pallier aux impressions subjectives que tel ou tel rider peut renvoyer. Peut être l’attitude est-elle encore prise en compte dans le critère « overall », mais cela tend à représenter une part de plus en plus minime dans la notation globale d’un run il me semble…

Comment arrives-tu à concilier ton travail très prenant, ta vie de famille et le ride après tant d’années ?
Le bmx a guidé beaucoup de mes choix depuis mes 15 ans, âge auquel j’ai commencé. C’est le bmx qui décidait du budget qui restait pour les vacances ou pas (selon démo ou frais pour aller sur les contests), j’ai acheté mon premier appartement juste à côté de mon spot en ville, j’ai organisé souvent avec rigueur mon emploi du temps entre job à temps plein depuis mes 20 ans et les 2h de bike quasi quotidien… Le bmx a donc très souvent été LA priorité.
Mais pour que cet équilibre, fragile et parfois usant, tienne dans le temps, j’ai dû compter sur l’énorme tolérance et compréhension de mes proches : ma famille quand j’ai commencé, puis mes potes que je n’ai pas toujours vu autant que je le souhaitais et enfin de ma conjointe, qui m’a soutenu et me soutient encore (jusque dans le projet de faire le spot à la maison !).
Ces derniers mois, j’ai expérimenté pour la première fois le fait que le Bmx ne soit pas la priorité (du fait des travaux dans la maison). Je me suis rendu compte à quel point ça pouvait me manquer de ne pas pouvoir aller rouler. Mais plutôt que de persister dans la voie d’un riding tourné vers la « réussite », j’ai envie aujourd’hui de l’orienter davantage vers la dimension plaisir… Donc tant qu’il y aura du plaisir de mon côté et de la compréhension du côté de mes proches, il y aura du riding !

Comment tes proches perçoivent ta passion quand tu leur dis que tu dois partir t’isoler avec ce petit vélo au lieu de passer du temps avec eux ?
Ma famille a toujours soutenu ma passion pour le Flat, et comme pour beaucoup d’entre nous, elle a été mon premier sponsor ! Ensuite, j’ai la chance d’avoir des potes qui pour la plupart sont d’anciens riders (bmx, roller, skate). Nous avons été au FISE 1999/2000 ensemble, on a passé des soirées entières à mater des vidéos, on a fait des « tournées »… Ce sont donc des gars du « cru », qui savant ce que cela implique. Je pense qu’ils ont compris que pour moi « l’aventure a continué »… Quant à ma copine, Laura, elle m’a accepté dans ma globalité, donc avec ce petit vélo faisant partie de ma vie. Elle était déjà sensibilisé à la culture des sports de glisse et le fait qu’on ait pas mal bougé ensemble, qu’elle ait pu elle aussi rencontrer la « scène », fait qu’elle apprécie encore plus le flat maintenant. Donc pourvu que ça dure !

T’en es où niveau sponsor ?
Je ne te cache pas qu’actuellement c’est très calme. Niveau matos : pas de sponsor car je ne roule plus pour DECObmx depuis le début de l’année. Heureusement, le shop local « Lockwood Skateshop » continue de bien m’arranger au niveau des Shoes et la marque Mourning Shake me file quelques sapes.

Si on t’avait donné le choix de faire une carrière à la Matthias Dandois ou Viki Gomez, tu aurais accepté ?
A 18 ans sans doute… Aujourd’hui et avec ma petite expérience je dirais non.
Car entre 2015 et 2017, en bossant à temps plein et sans aide ou sponsor « financier », j’ai tenté de jouer le jeu à mon petit niveau et d’être sur « tous les fronts » : contests (world circuit : 12ème en 2015 après les 3 manches, fise, bike days, worlds, contests français..), vidéo (5eme place MOC en 2016, « progression clips » insta quasiment toutes les semaines pendant plus de 2 ans), les démos, les initiations… J’ai donc pu mesurer, à mon échelle, ce que cela engageait. Alors même si ça peut paraître plus confortable pour eux (puisqu’ils ont beaucoup plus de temps a dédier au bmx et qu’ils n’engagent presque rien de personnel puisque défrayés le plus souvent), très honnêtement : il faut l’assumer ! Le rythme, la pression, la fatigue, la durée (presque 15 ans pour les deux !), avec le recul, je leur laisse !

Aujourd’hui, alors que Paris va accueillir les prochains JO avec du BMX et que les clubs cartonnent, le flat est au plus bas, quasiment comme dans les années 90, sans marques, shops, sponsors ou médias en France. As-tu une explication à cela et comment peut-on y remédier selon toi ?
Le Flat est loin d’être au plus bas ! Au contraire ! Il y en a désormais partout, sur tous les continents ! En France, je pense qu’il s’est simplement décentralisé et déconcentré puisqu’on trouve des riders dans toutes les régions, des scènes se sont constituées en plus de Paris et Lyon comme la Normandie, Montpellier, Toulouse, le Grand Ouest de Bordeaux/Nantes/La rochelle, la Savoie… Mais le plus important, c’est que partout, la transmission est au plus fort : les clubs, les assos, les tutos, les intiatives perso (Joris) et c’est cela qui rend le Flat vivant que jamais.
Après, c’est vrai que question média c’est pauvre. Et pourtant le Flat n’a jamais été autant médiatisé que ces dernières années ! Il parvient de plus en plus à toucher le grand public grâce à l’ampleur que prennent certains évents (Fise, Flatark, Chimera Games) mais aussi grâce à la visibilité que lui donne certains riders: il n’a jamais été aussi facile de voir du Flat : on en voyait en vidéo, on en voit maintenant à la télé ! Je pense que le Flat, en tant que discipline du Bmx, devrait tirer parti d’un évènement comme les JO en terme de découverte, de visibilité… La multiplication des possibilités de voir du Flat (nombre gigantesque de supports vidéos, multiplication des évents live : contest, démos…) ou de faire du Flat (initiations, tutos…) n’a jamais rendu le Flat aussi accessible et transmissible. Alors plutôt que de remédier à cette dynamique, je pense qu’il faut l’accompagner !

Si tu pouvais changer ou améliorer quelque chose niveau matos, que ferais-tu ? A quoi ressemblerait un cadre signature si on t’en proposait un ?
Très honnêtement, je ne me sens pas du tout les compétences pour dire ce qu’il faudrait améliorer et comment le faire. Des riders, via leurs marques (Dub/IGI, Jeff desroche/Pagasus pour ne citer qu’elles), font ça très bien et apportent de réelles améliorations (formes, poids). Avec le temps, ce sur quoi je suis devenu plus regardant c’est le poids du matos… Ayant presque toujours roulé sur 19,5 TT, je n’ai jamais trop fait gaffe aux côtes, du coup je serai incapable de dire a quoi ressemblerait mon cadre signature…

Un message pour les débutants ?
Gardez vos freins, demandez des conseils et amusez vous !

Où peut-on te voir prochainement ? Quels sont tes projets dans le BMX ?
Très prochainement : Jam de Flat à Albi (scène plaquée osb de 9m par 9m) à l’occasion de l’urban festival le dernier week-end d’août. Côté projet : faire le spot à la maison pour pouvoir rouler le plus régulièrement possible et rebouger sur les évents dés que ce merdier sera terminé.

Des personnes à remercier ?
Laura, ma famille, mes coupains, l’asso Roots Bmx et Nico, Cyril au shop pour les coup de pouce, tous les potes et riders qui partagent cette passion pour le petit vélo et toi Manu pour m’avoir permis de faire le point. La bise !

Photos : Djou Nien et Lazy Little Fish

 

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