Depuis quelques semaines et suite au triste décès de George Floyd lors de son arrestation par la police américaine, le monde entier est en feu. A juste titre évidemment, car cette mort est aussi insoutenable qu’injustifiée.
Aujourd’hui, le racisme est encore présent, dans les sociétés, médias et aussi chez certains flics comme on a pu le voir, même s’il ne faut pas généraliser pour autant car ce sont souvent ce type de préjugés qui engendrent ces drames. Je me suis toutefois posé la question si on pouvait aussi en constater dans les sports extrêmes.
La réponse est claire, nette et précise : non, il n’y en a pas. Point à la ligne et cet edito pourrait s’arrêter là. Quel que soit le sport, on regarde la performance et non la couleur de la peau de l’athlète. C’est comme ça et c’est universel. On admire l’action et l’engagement du champion, le reste n’existe pas.
Cela fait plus de trente ans que je suis dans l’univers des sports extrêmes en tant que rider, journaliste, caméraman, organisateur, juge, sponsor ou juste spectateur et jamais je n’ai entendu des phrases du genre « c’est fou ce qu’il vient de faire, dommage qu’il soit noir ». Non, ce genre de chose n’est jamais arrivé et n’arrivera jamais, on apprécie le talent, quelle que soit la race ou la religion.
Le sport rassemble et l’a maintes fois prouvé. Si on regarde la coupe du monde de foot, même les plus gros fachos étaient sur les Champs-Elysées pour célébrer la victoire des bleus en 1998 et 2018 et chantaient les louanges des joueurs en oubliant leur haine pour les races qui ne sont pas blanches.
Oui le sport unifie et fait oublier ces haines débiles. Quand un homme réalise un exploit, on ne parle pas de son origine mais uniquement de son incroyable performance.
Le localisme dans le film Point Break.
Dans certains sports comme le surf par exemple, il existe du localisme. Cela n’a rien à voir avec du racisme, c’est simplement que les riders locaux ne voient pas d’un très bon oeil que d’autres personnes arrivent sur leur spot et viennent rider sans demander la permission. Selon les endroits, cela peut vite dégénérer mais en aucun cas, on ne peut apparenter cela au racisme. Ce sont juste des gens qui défendent leur spot, leur « territoire » et n’apprécient pas les étrangers, quelle que soit leur provenance.
Les riders du monde entier ont manifesté leur soutien à la cause de George Floyd avec les mouvements Black Lives Matter et Justice for George Floyd avec de beaux témoignages parfois engagés. Le but est évidemment que cela n’arrive plus jamais même si on sait que ce n’est malheureusement pas possible vu la tournure des choses aux US et la réaction incendiaire de Trump. Voici toutefois quelques messages de pros riders célèbres que je vous invite à liker et suivre.
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La photo du haut provient des Jeux Olympiques de 1968 à Mexico quand les sprinteurs Tommie Smith et John Carlos ont levé leur poing vers le ciel en signe de contestation.
