La carrière de Robbie Madison est faite de records du monde et de sauts motorisés qui défient l’imagination.
On pensait qu’avec l’âge, l’australien se calmerait un peu mais c’est tout l’inverse. Voici déjà un petit aperçu des exploits de Robbie Madison :
Le 29 mars 2008, il bat à deux reprises le record du monde qu’il avait lui-même établi, au Crusty Demons Night of World Records à Melbourne en Australie, avec un saut d’une longueur de 104,42 m. Il atterrit violemment sur la roue arrière et comme il n’est pas entièrement satisfait, il décide de recommencer, et effectue alors un saut long de 107 m avec un atterrissage parfait.
Le 1er janvier 2009, Robbie fait un saut de 29 mètres pour atterrir sur l’Arc de Triomphe de Las Vegas et saute également du monument ensuite.
Parmi ses autres exploits, on compte un saut sur le pont (ouvert) de la Tour de Londres en backflip et de nombreuses victoires en Best Trick à travers le monde mais son exploit le plus populaire est incontestablement sa session sur l’océan avec sa motocross. En août 2015, Robbie s’offre le luxe de surfer la célèbre vague de Teahupoo à Tahiti en FMX devant les yeux ébahis des surfeurs locaux !
Aujourd’hui le cascadeur australien revient avec une prouesse qu’il définit lui-même comme la plus folle qu’il ait jamais réalisée. Après avoir ridé sur une vague avec sa bécane, le pilote de 40 ans change d’élément et s’attaque maintenant à l’aérien.
Au guidon de son Razor MX650, un dirt bike électrique, Robbie s’élance depuis une rampe accrochée à un hélicoptère à 1.500 mètres d’altitude, rien que ça ! Si le saut parait sans risque car il portait un parachute, la partie technique a dû demander pas mal d’heures et de prises de tête pour tout organiser. Un délire original qui est plus un défi qu’un exploit même si Robbie tape un superbe quadruple backflip sur cette mini-moto.
Alors oui, les riders sont encore des enfants dans leur tête mais c’est justement ça qui fait qu’on est immortels. On ne cessera jamais de rêver et d’imaginer des défis, sans jamais se fixer de limites, c’est ça qui fait le sel de la vie et qui la rend si belle.