Il est temps de parler de ma chanson préférée, et de son message lourd de sens. « One » de Metallica, composée par James Hetfield et Lars Ulrich. Une chanson qui commence doucement puis qui devient lourde, sombre et triste comma la vie. Impossible de regarder ce clip ou d’écouter ce morceau sans avoir des frissons.
Une musique qui reflète la cruauté de la vie. Un texte basé sur le roman « Johnny got his gun » de Dalton Trumbo qui parle de l’horreur que peuvent vivre les soldats au front. Et l’enfer est à son paroxysme quand un homme est blessé au combat lors de la première guerre mondiale. Meurtri au plus haut point, mais toujours vivant. Il se réveille de son coma, amputé des deux jambes, des deux bras, aveugle, sourd et muet. Il ne reste quasiment plus rien de lui mais il est conscient et enfermé dans son propre corps. Maintenu en vie uniquement grâce à un respirateur artificiel, il ne peut pas bouger, parler ni même comprendre ce qui se passe autour de lui.
Dans ce clip, Metallica dénonce les violences extrêmes de la guerre avec cet exemple de soldat qui n’a plus qu’un seul souhait, un seul but dans la vie, mourir et mettre fin à ce cauchemar. Mais il ne peut pas. Prisonnier de sa vie qui l’empêche de mourrir, il rêve de l’enfer ou du paradis mais qu’il se passe quelque chose.
On lui a pris ses bras, ses jambes, sa vue et son âme mais pas son esprit ni sa tristesse.
Il se rappelle de ce qu’il pouvait faire quand il avait tous ses membres. Il rêve surement de tout ce qu’il ferait s’il pouvait se réveiller de cette horreur et n’attend plus qu’une seule chose, qu’on mette fin à son supplice en le débranchant. Il est jaloux de vous, qui êtes en vie et qui pouvez bouger sans connaitre la chance de pouvoir concrétiser vos rêves.
Vous savez ce qu’il vous reste à faire maintenant. Vivez avant qu’il ne soit trop tard.
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